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Pourquoi tant de votes RN dans les classes populaires ? La question est d’autant plus cruciale que la progression électorale d’un RN qui accélère sa « normalisation » et consolide sa « respectabilité », peut sembler inexorable. Si l’abstentionnisme reste majoritaire dans les classes populaires, le vote RN s’ancre néanmoins dans les anciens bastions ouvriers du Nord et de l’Est désindustrialisés et dans le « Midi rouge », et il étend désormais son emprise à l’ensemble du territoire. Le constat est d’autant plus paradoxal que l’ampleur de ces votes RN dans les classes populaires va à l’encontre de leurs intérêts matériels les plus évidents. Seule l’enquête permet alors de cerner « ce que voter RN veut dire » dans les classes populaires, de comprendre « les raisons » socialement diversifiées de ces votes et d’en élucider « les causes ».  Les enquêtes rassemblées dans ce livre montrent que celles et ceux qui votent RN ne constituent pas un « électorat » mais, selon l’expression de Daniel Gaxie, « un conglomérat ». Elles invitent ainsi à s’interroger sur les conséquences politiques à en tirer avant qu’il ne soit trop tard…

Table des matiËres

Table des matières

Introduction, par Gérard Mauger et Willy Pelletier

Une ascension inexorable ?

 Un parti d’extrême-droite ?

Un parti populaire ?

Objectiver le vote populaire en faveur du RN

« Ce que voter RN veut dire »

Ordre d’exposition

Première partie. L’essor du vote RN

L’électorat du Front National. Retour sur deux ou trois « idées reçues », par Patrick Lehingue

L’électorat frontiste n’existe pas

 Le Front National, nouveau Parti de la classe ouvrière ?

La « dédiabolisation » mariniste et les triomphes électoraux du FN

Après les présidentielles et les législatives du printemps 2022, quoi de neuf à l’extrême droite ?, par Patrick Lehingue

Du Front National au Rassemblement national : les contradictions d’une résistible ascension, par Daniel Gaxie

Pourquoi une telle progression du FN/RN ?

Un conglomérat plutôt qu’un électorat

Diviser le conglomérat

Essor du FN/RN et décomposition de la gauche en milieu populaire, par Julian Mischi

PCF et FN face aux recompositions des sociabilités populaires

La crise des dispositifs communistes de promotion des classes populaires

Le FN/RN n’a pas pris la place du PCF

Une politisation progressiste au sein du syndicat

Deuxième partie. Géographie RN : du rural au péri-urbain

Comprendre les votes frontistes dans les mondes ruraux. Une approche ethnographique des préférences électorales, par Emmanuel Pierru et Sébastien Vignon

Retour sur quelques fausses évidences des votes  « ruraux » frontistes

Ré-encastrer les votes frontistes dans leurs contextes sociaux

Classes populaires, habitat périurbain et votes FN. Retour sur quelques fausses évidences, par Violaine Girard

Patrick Monin : un vote FN entre socialisation à droite et précarisation sociale

Yves Vigo : de la démobilisation politique à la recherche d’une marque de radicalité 

Un rempart contre le vote FN ? Les effets de l’encadrement social et familial, par le Collectif « Focale »

L’anomie : facteur de vote FN ?

Au-delà de l’anomie : quelles sociabilités influencent le vote ?

Les liens sociaux et leurs votes

Votes des nouveaux, votes des locaux

Trajectoires familiales d’engagement

Conclusion : Les territoires du travail ou le retour du social

Troisième partie. Quelques « raisons » des votes RN

Les ouvriers et le FN. L’exacerbation des luttes de concurrence, par Stéphane Beaud et Michel Pialoux

« Des fois, je me prends à être raciste »

Les vieilles usines

Les nouvelles usines

Dans les cités, la concurrence croissante autour de l’école

La redistribution, la morale et l’ordre, par Louis Pinto

Distribution et redistribution

Une redéfinition de l’équité

La politique par la morale

« Je ne suis pas Le Pen, je vous rassure tout de suite ». Un couple d’ouvriers face à l’anomie du quartier et l’impunité des jeunes, par Stéphane Beaud et Michel Pialoux

« La vieille, ton sac ! » Petite délinquance et justice au quotidien

« Nos enseignants, il y a un problème… »

« Vous les rencontrez dans la rue, ils vous bousculent, ils crachent par terre (…) ça met mal à l’aise tout le monde... »

« Moi j’ai ressenti une fracture lors de la guerre du Golfe... Les choses se sont radicalisées... »

« Il ne faut rien dire !... Voilà, rien dire qui dérange !... »

Vote FN et « souci de respectabilité », par Gérard Mauger

Familialisme populaire et quête de respectabilité

Trois cas de « tropisme FN » dans les classes populaires.

L’attrait du FN sur les sapeurs-pompiers. « Tu crois qu’on s’intéresse à not’gueule ? », par Romain Pudal

Les penchants politiques dépendent de ce qu’on vit

Dégradation des conditions de travail

 (Extrême)Droitisation des classes populaires ? 

Conclusion 

Sur quelques votes FN de jeunes des classes populaires en banlieue parisienne, par Lorenzo Barrault-Stella et Clémentine Berjaud 

Thomas : « Entre nous, moi je les déteste, les reubeus, les renois, même combat »

Dimitri : « [Les] cailleras, tout le monde le sait bien, sont pas trop des blancs-blancs » 

Quatrième partie. Militants au RN

Un parti si peu populaire. Sous-représentation des classes populaires et ascensions limitées dans les groupes dirigeants, par Safia Dahani

Un recrutement « en haut à droite »

Le RN comme voie d’ascension sociale ? Sur quelques cas de petites mobilités par l’organisation

Tristan, d’un échec universitaire à la collaboration politique 

Arnaud, le trop grand écart 

(Dé)mobilisation des « petits-moyens » au FN de Marine Le Pen. Un binôme candidat aux élections départementales dans l’Yonne, par Guillaume Letourneur

Une enquête de terrain auprès d’un binôme FN de « petits-moyens »

L’engagement de « petits-moyens » derrière Marine Le Pen

Du malheur militant au FN

Conclusion

Quelques conclusions politiques

Contre l’ethnocentrisme militant : un témoignage, par Willy Pelletier

Enchanté

Déplacé

Anti FN-RN, pour qui ?

Proximités

Que faire ?, par Gérard Mauger et Willy Pelletier

Les auteurs

Pourquoi tant de votes RN dans les classes populaires ? La question est d’autant plus cruciale que la progression électorale d’un RN qui accélère sa « normalisation » et consolide sa « respectabilité », peut sembler inexorable. Si l’abstentionnisme reste majoritaire dans les classes populaires, le vote RN s’ancre néanmoins dans les anciens bastions ouvriers du Nord et de l’Est désindustrialisés et dans le « Midi rouge », et il étend désormais son emprise à l’ensemble du territoire. Le constat est d’autant plus paradoxal que l’ampleur de ces votes RN dans les classes populaires va à l’encontre de leurs intérêts matériels les plus évidents. Seule l’enquête permet alors de cerner « ce que voter RN veut dire » dans les classes populaires, de comprendre « les raisons » socialement diversifiées de ces votes et d’en élucider « les causes ».  Les enquêtes rassemblées dans ce livre montrent que celles et ceux qui votent RN ne constituent pas un « électorat » mais, selon l’expression de Daniel Gaxie, « un conglomérat ». Elles invitent ainsi à s’interroger sur les conséquences politiques à en tirer avant qu’il ne soit trop tard…

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Pourquoi tant de votes RN dans les classes populaires ? La question est d’autant plus cruciale que la progression électorale d’un RN qui accélère sa « normalisation » et consolide sa « respectabilité », peut sembler inexorable. Si l’abstentionnisme reste majoritaire dans les classes populaires, le vote RN s’ancre néanmoins dans les anciens bastions ouvriers du Nord et de l’Est désindustrialisés et dans le « Midi rouge », et il étend désormais son emprise à l’ensemble du territoire. Le constat est d’autant plus paradoxal que l’ampleur de ces votes RN dans les classes populaires va à l’encontre de leurs intérêts matériels les plus évidents. Seule l’enquête permet alors de cerner « ce que voter RN veut dire » dans les classes populaires, de comprendre « les raisons » socialement diversifiées de ces votes et d’en élucider « les causes ».  Les enquêtes rassemblées dans ce livre montrent que celles et ceux qui votent RN ne constituent pas un « électorat » mais, selon l’expression de Daniel Gaxie, « un conglomérat ». Elles invitent ainsi à s’interroger sur les conséquences politiques à en tirer avant qu’il ne soit trop tard…

Pourquoi tant de votes RN dans les classes populaires ? La question est d’autant plus cruciale que la progression électorale d’un RN qui accélère sa « normalisation » et consolide sa « respectabilité », peut sembler inexorable. Si l’abstentionnisme reste majoritaire dans les classes populaires, le vote RN s’ancre néanmoins dans les anciens bastions ouvriers du Nord et de l’Est désindustrialisés et dans le « Midi rouge », et il étend désormais son emprise à l’ensemble du territoire. Le constat est d’autant plus paradoxal que l’ampleur de ces votes RN dans les classes populaires va à l’encontre de leurs intérêts matériels les plus évidents. Seule l’enquête permet alors de cerner « ce que voter RN veut dire » dans les classes populaires, de comprendre « les raisons » socialement diversifiées de ces votes et d’en élucider « les causes ».  Les enquêtes rassemblées dans ce livre montrent que celles et ceux qui votent RN ne constituent pas un « électorat » mais, selon l’expression de Daniel Gaxie, « un conglomérat ». Elles invitent ainsi à s’interroger sur les conséquences politiques à en tirer avant qu’il ne soit trop tard…

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<p><span class="s1" style="letter-spacing:-.2px;">P</span>ourquoi tant...
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