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Après trois guerres en l’espace de dix ans, les habitants de la Bande de Gaza survivent dans une précarité socio-économique aggravée par le blocus qui empêche le mouvement des personnes et des biens.

Recensions

Sur le site de Chrétiens de la Méditerranée

En dépit des conséquences dramatiques de cette situation, l’enquête que nous avons menée entre 2008 et 2018 auprès d’une centaine de familles montre que les habitants de Gaza, les Gaziotes, continuent à faire société et même à faire preuve de dynamisme économique. Le conflit s’éternise et la résistance tient dans le concept de résilience qui maintient la vie sociale. Gaza enfermée est l’objet d’une volonté délibérée de séparer, d’enfermer, de punir. Une géographie politique, sous prétexte de sécurité, est fondée sur le principe d’un isolement brutal, systématique. Comprendre l’origine de cette résistance que l’on peut aussi qualifier de résilience sociale est l’objet de ce travail. Question d’autant plus importante que depuis peu, des signes inquiétants se manifestent : usage accru de la drogue, augmentation des violences familiales, vague de suicides, projets de départ des jeunes, et font craindre un basculement. Cela conduit à s’interroger sur les épreuves que vivent les Gaziotes : le manque de travail, l’enfermement, l’exposition au danger, ainsi que sur les ressources sociales et culturelles qu’ils peuvent mobiliser pour y faire face : la solidarité familiale, l’islam du quotidien, l’histoire commune, le sens de l’honneur…

Titulaire d’un master en anthropologie de l’université Temple de Philadelphie, Elena Qleibo-Kogan est docteur en sociologie de l’université Bourgogne-Franche-Comté. Elle est associée de recherche à l’Institut Français du Proche-Orient d’Amman (Jordanie)

Table des matières

Remerciements

Préface

Avant-propos
Pourquoi Gaza
 ?

Introduction

Le choix de l’objet

Une méthodologie qualitative

Le plan du livre

Chapitre I
La bande de Gaza : histoire et mémoire

L’arrivée des réfugiés palestiniens à Gaza et l’Unrwa : 1947-1949

L’administration égyptienne : 1949-1967

Les Israéliens à Gaza : vingt ans d’occupation et une économie d’intégration 1967-1987

Une économie d’intégration

La guerre de 1973

La première Intifada : fin 1987

Les Accords d’Oslo et la création de l’Autorité palestinienne : 1994

Le blocus comme politique de punition

L’établissement du blocus : 2006

Les trois «guerres»

La « guerre » de décembre 2008 à janvier 2009

La « guerre » de novembre 2012

La « guerre » de juillet 2014 à août 2014

Le blocus et ses conséquences à long terme

La fabrique de l’histoire : du récit au mythe

Chapitre II
Famille et religion

Une société de familles

Un islam du quotidien

Chapitre III
Faire face aux épreuves

III.1 L’épreuve du manque de travail

Les Gaziotes qui ont perdu leur travail à temps plein

Haidar

Mahdi et Hanan

Maher

Abed et Nivine

Salim

Amr

Les Gaziotes dont l’activité s’est réduite

Mo’otaz et Soumaya

Mounir

Wajdi

Ali

Les Gaziotes qui ne travaillent plus, mais conservent leur rémunération

Antar et Suhad

Akram et Abeer

Les Gaziotes qui travaillent, mais doivent partager leurs ressources

Ahmed et Férial

Les Gaziotes qui n’ont jamais connu un emploi stable

Mahran

Mahmud

Khalil

Bara’a

Conclusion

III.2 L’épreuve de l’enfermement
et de l’exposition au danger

La bande de Gaza :
une prison à deux portes (Erez et Rafah)

Le passage d’Erez : la sortie vers Israël

Le passage de Rafah : la sortie vers l’Égypte

Kerem Abu Salem : le seul passage commercial

Des expériences différentes
selon les statuts des personnes

Nahed

Zahra

Ali Sha’arawi

Anis

Nasser

Nazek

Ibrahim

Munira

Samira

Nemer

Conclusion

Conclusion
S’en sortir sans sortir

Bibliographie

18,96 €
18,96 €

Après trois guerres en l’espace de dix ans, les habitants de la Bande de Gaza survivent dans une précarité socio-économique aggravée par le blocus qui empêche le mouvement des personnes et des biens.

En dépit des conséquences dramatiques de cette situation, l’enquête que nous avons menée entre 2008 et 2018 auprès d’une centaine de familles montre que les habitants de Gaza, les Gaziotes, continuent à faire société et même à faire preuve de dynamisme économique. Le conflit s’éternise et la résistance tient dans le concept de résilience qui maintient la vie sociale. Gaza enfermée est l’objet d’une volonté délibérée de séparer, d’enfermer, de punir. Une géographie politique, sous prétexte de sécurité, est fondée sur le principe d’un isolement brutal, systématique. Comprendre l’origine de cette résistance que l’on peut aussi qualifier de résilience sociale est l’objet de ce travail. Question d’autant plus importante que depuis peu, des signes inquiétants se manifestent : usage accru de la drogue, augmentation des violences familiales, vague de suicides, projets de départ des jeunes, et font craindre un basculement. Cela conduit à s’interroger sur les épreuves que vivent les Gaziotes : le manque de travail, l’enfermement, l’exposition au danger, ainsi que sur les ressources sociales et culturelles qu’ils peuvent mobiliser pour y faire face : la solidarité familiale, l’islam du quotidien, l’histoire commune, le sens de l’honneur…

Titulaire d’un master en anthropologie de l’université Temple de Philadelphie, Elena Qleibo-Kogan est docteur en sociologie de l’université Bourgogne-Franche-Comté. Elle est associée de recherche à l’Institut Français du Proche-Orient d’Amman (Jordanie)

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<p>Après trois guerres en l’espace de dix ans, les habitants de la Bande...
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