Theme Settings

Mode Layout
Theme color
Choose your colors
Background Color:
Réinitialiser

.

Filtres actifs

Dès les premiers jours de l’insurrection algérienne, en novembre 1954, des arrestations visent toute personne soupçonnée d’actes portant atteinte à la sûreté de l’État. Des hommes et des femmes remplissent rapidement les prisons. Des suspects s’entassent dans des camps. En quelques mois, ces détenus se comptent par milliers.

Conformément à ses statuts, le CICR envisage rapidement de contrôler leurs conditions de détention. Parallèlement, l’institution tente de vérifier celles des soldats français qui seraient aux mains du FLN. À partir du début de l’année 1961, ces contrôles s’élargissent au bénéfice des Européens pro-Algérie française arrêtés. 

Pour la première fois, un ouvrage se penche principalement sur l’application du droit humanitaire dans cette guerre qui ne dit pas son nom, ce qui permettait de passer outre à la Convention de Genève relative aux prisonniers de guerre.
Comment les délégués du CICR ont-ils procédé pour mener à bien leurs missions alors que le sort des prisonniers figure rapidement au cœur des stratégies du mouvement de libération nationale que les gouvernements français successifs tentent de contrecarrer ? Le CICR, à son corps défendant, a dû mener son action dans le cadre de cet affrontement.
En 10 missions, près de 500 visites de contrôle sont effectuées par ses délégués. Leurs observations consignées dans des rapports nous donnent une idée assez précise du quotidien vécu par les différentes catégories de prisonniers : surpopulation dans les prisons et les camps, des internés mangeant dans des boîtes de conserve, traces de tortures… mais également, des régimes de détention plus acceptables grâce à l’attitude humaine de certains responsables de camps.
Cet ouvrage développe également les diverses actions du CICR au bénéfice des populations réfugiées au Maroc ou en Tunisie et des personnes reléguées par l’armée française dans des camps de regroupement en Algérie.

Chercheure-docteure en histoire, a dirigé le numéro 666 de la revue Les Temps Modernes, consacré aux harkis sous le titre « Harkis - 1962-2012, les mythes et les faits », membre du Conseil scientifique du Mémorial du camp de Rivesaltes (66) et de la Maison d’Histoire et de Mémoire d’Ongles (04), Prix Seligmann contre le racisme.

22,75 €
22,75 €

Cet ouvrage est le résultat d’une enquête de terrain et s’inscrit dans une anthropologie des sexualités, de la domination et des résistances.

Plus précisément, cette enquête repose sur une ethnographie réalisée entre 2009 et 2011 auprès de 41 jeunes hommes homosexuels âgés de 16 à 28 ans. L’objectif était d’appréhender la manière dont se construisent les identités homosexuelles au travers d’espaces divers : les réseaux sociaux numériques, les espaces publics, les lieux associatifs. L'auteur a choisi d’interroger l’exploration individuelle et collective d’expériences liées à la découverte pratique et identitaire des homosexualités au travers du recueil de discours sur les relations sexuelles, amicales, amoureuses. Ce travail est également une réflexion sur le poids des nouvelles technologies dans la matérialisation de cette marginalité qu’est l’homosexualité. Cette matérialisation est visible à travers la volonté de relier sexualité, émotion et sentiment afin de construire des sociabilités nouvelles. En revanche, si les revendications politiques à l’égard de l’homosexualité ne sont pas au cœur des préoccupations de tous, les expériences recueillies encouragent à penser que vivre au quotidien son identité homosexuelle est politique. C’est de cet élan qu' il est question tout au long de ce travail.

Marien Gouyon est anthropologue et a travaillé sur les homo­sexualités masculines au Maroc dans le cadre de sa formation doctorale. Aujourd’hui post-doctorant à l’université d’Angers, il oriente ses travaux autour des migrations dans les Émirats Arabes Unis et des sexua­lités.

17,06 €
17,06 €
22,75 €
<p>Dès les premiers jours de l’insurrection algérienne, en novembre...
17,06 €
<p>Cet ouvrage est le résultat d’une enquête de terrain et s’inscrit...