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Faire ressurgir tout un pan de l’histoire du féminisme, tel est l’enjeu de ce livre publié par le Réseau Féministe « Ruptures » qui, à l’occasion des 40 ans de Mai 68, avait organisé trois tables rondes. À travers la diversité des parcours se dégage une idée clé : Mai 68 est la brèche, le creuset d’où naîtra le mouvement de libération des femmes. Très vite, en effet, ces jeunes femmes, actrices et témoins de cet « évènement », éprouvent un malaise : aucune évocation de l’oppression des femmes. Quelle place peuvent-elles trouver dans le langage dogmatique des gauchistes ? Aucune. Il est donc urgent de « se libérer des libérateurs ». Héritières rebelles de Mai 68, elles vont opérer une « révolution dans la révolution ». Les témoignages recueillis dessinent des itinéraires variés, mais au fond l’un des principes fondateurs du MLF, c’est le passage d’une révolte personnelle à la prise de conscience d’une oppression collective. Par la suite, le féminisme irriguera la société. Surgissent alors d’autres questions : quels rapports avec les syndicats, les partis politiques ? Quelle solidarité avec les femmes immigrées et exilées ? … 

Monique Dental et Marie-Josée Salmon partagent une trajectoire militante, un engagement fort au sein du mouvement féministe. Le Réseau Féministe « Ruptures », qu’elles animent depuis près de quarante ans, repose sur les valeurs du féminisme universaliste, de la laïcité et de la parité. Il a pour objectif de substituer à la société patriarcale une société fondée sur une égalité réelle entre les femmes et les hommes dans le domaine économique, social, politique et culturel.

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L’ascension d’Éric Zemmour sur la scène politico-médiatique repose sur le mythe d’un homme érudit et du côté du « peuple ». Il serait « cultivé », contre les « élites », « républicain », et pourrait restaurer la « grandeur perdue » de la France. Cet essai prend le parti de réduire à néant toutes ces affirmations, et bien d’autres, par une analyse intégrale de l’œuvre du polémiste. 

L’exercice est inédit. La vérité d’un « intellectuel » ne se trouve pas dans ce qui se dit de lui, il faut donc passer au crible ses essais et ses romans pour cerner sa pensée et ne pas tomber dans le piège de la « petite phrase ». 

Est-il cultivé ? Charly Salkazanov dévoile l’imposture ! Inventeur du « populisme lettré », Éric Zemmour tourne comme un poisson dans un bocal en usant toujours des mêmes citations d’un ouvrage à un autre, quand il ne recycle tout simplement pas ses bonnes pages. 

Cet homme pourrait être notre prochain Président…

Recensions

Dans le Nouvel économiste

Sommaire

Introduction

Chapitre 1. Le tombeau d’un ­héraut

Chapitre 2. Sa vision de la société : des théories sur le genre « mâle » inspirées

Chapitre 3. Sa vision de l’étranger : « diviser pour régner »

Chapitre 4. Sa méthode pour conquérir le pouvoir

Chapitre 5. Une vision du monde déconnectée du réel : le rejet pour programme

Conclusion

L’ascension d’Éric Zemmour sur la scène politico-médiatique repose sur le mythe d’un homme érudit et du côté du « peuple ». Il serait « cultivé », contre les « élites », « républicain », et pourrait restaurer la « grandeur perdue » de la France. Cet essai prend le parti de réduire à néant toutes ces affirmations, et bien d’autres, par une analyse intégrale de l’œuvre du polémiste. 

L’exercice est inédit. La vérité d’un « intellectuel » ne se trouve pas dans ce qui se dit de lui, il faut donc passer au crible ses essais et ses romans pour cerner sa pensée et ne pas tomber dans le piège de la « petite phrase ». Zemmour méprise le « peuple », prône une justice de classes, exclut du « peuple » une grande partie de la population (« bobos », salariés « cosmopolites », enfants d’immigrés, musulmans), a tenu des propos antisémites pires que ceux concernant le maréchal Pétain, qui sont passés inaperçus. 

Est-il cultivé ? Charly Salkazanov dévoile l’imposture ! Inventeur du « populisme lettré », Éric Zemmour tourne comme un poisson dans un bocal en usant toujours des mêmes citations d’un ouvrage à un autre, quand il ne recycle tout simplement pas ses bonnes pages. 

Cet homme pourrait être notre prochain Président…

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De la mobilisation des gilets jaunes à la pandémie, de la réforme des retraites aux polémiques sur le séparatisme, de l’incendie de Notre-Dame à la mort de Johnny Halliday, de l’assaut du Capitole à la crise ukrainienne, Denis Sieffert a décrypté semaine après semaine les événements, tous chargés de sens, qui ont marqué la présidence Macron. Au fil de l’actualité, il interroge la personnalité et la fonction historique de ce président né à la politique sur la dépouille du parti socialiste, et qui rêve de pousser jusqu’au bout la logique libérale. À l’écart de l’écume médiatique, l’auteur propose une grille de lecture engagée, délibérément sociale, pour mieux comprendre les ressorts d’une époque inquiétante, avec ses inégalités abyssales, ses violences, une extrême droite conquérante, des tensions internationales et, par dessus tout, une terrible perte de confiance dans la parole publique. Il n’épargne pas non plus la gauche dont la crise est devenue l’arme principale de Macron et de ses semblables.

Table des matières

Introduction 

La crise grecque ou la gauche interdite

Cette présidentielle qui dévore tout 

Une jacquerie par les urnes 

États-Unis : une campagne obscène

Monde d’hier et de demain

La gauche et la victoire de Trump

Rastignac à l’Élysée

En marche… arrière

Johnny, quand même…

Gaza, un désastre moral

Macron, ou l’ art du double langage 

Leçons italiennes 

Uniformité contre égalité 

Variations abusives sur le thème de  la  paix 

Un sondage inquiétant 

Un moment d’ivresse 

Mélenchon et nous  

La stratégie du pourrissement  

Une société malade  

Le temps de toutes les confusions 

Quand l’Histoire brûle 

Indépendants et engagés 

Ces ventes d’ armes scandaleuses  

Un besoin d’espoir 

La conscience et la loi 

Inventaire à la Prévert 

Deux affaires révélatrices 

Le pari russe de Macron 

Mémoire et oubli 

L’ autre face de la radicalisation 

Violences sociales et déni de réalité 

Un message positif 

Cinéma à l’Elysée 

Une crise globale 

Le système et ses zélateurs 

Faux rebelle, vrai démagogue 

Politique à l’envers et verticalité du pouvoir 

De Minneapolis à Bondy 

Quand Macron décrète la fin de l’Histoire 

Un mauvais débat au mauvais moment 

Trump et le délire complotiste

Le crime et le rituel

Silence dans les rangs

Les leçons de Donald Trump

De la crise de la police à la crise politique

Légion de déshonneur

Trump et ses fachos

L’effet Navalny

Apartheid vaccinal

Ce que dit le débat sur l’islamo-gauchisme

Le mauvais procès fait à l’Unef 

Un système opaque

Devoir de vigilance

Cette guerre coloniale qu’il faut nommer

Traiter les vraies causes du conflit

Les ambiguïtés de Mélenchon

La tragédie de Mila

Petites et grandes causes de l’ abstention

Les déboires judiciaires de la macronie

Ce que révèle l’ affaire des sous-marins

De quoi « Nanard » a été le nom

17 octobre 1961 : un acte de guerre

Le nucléaire, énergie du passé

Le périlleux voyage de Macron à Moscou

De la mobilisation des gilets jaunes à la pandémie, de la réforme des retraites aux polémiques sur le séparatisme, de l’incendie de Notre-Dame à la mort de Johnny Halliday, de l’assaut du Capitole à la crise ukrainienne, Denis Sieffert a décrypté semaine après semaine les événements, tous chargés de sens, qui ont marqué la présidence Macron. Au fil de l’actualité, il interroge la personnalité et la fonction historique de ce président né à la politique sur la dépouille du parti socialiste, et qui rêve de pousser jusqu’au bout la logique libérale. À l’écart de l’écume médiatique, l’auteur propose une grille de lecture engagée, délibérément sociale, pour mieux comprendre les ressorts d’une époque inquiétante, avec ses inégalités abyssales, ses violences, une extrême droite conquérante, des tensions internationales et, par dessus tout, une terrible perte de confiance dans la parole publique. Il n’épargne pas non plus la gauche dont la crise est devenue l’arme principale de Macron et de ses semblables.

9,48 €
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Ce livre avance une thèse contre-intuitive : les atteintes modernes à l’équilibre écologique global découlent exclusivement de processus de domination sociale. Il en suit la proposition converse : la lutte écologique pour la préservation et la restauration de la nature n’est rien d’autre que la lutte sociale pour l’émancipation.

Si l’on peut démontrer qu’il en est effectivement ainsi, une conclusion s’impose : pour ouvrir un chemin au milieu du désastre, on ne peut compter sur rien d’autre que sur la convergence universelle des forces engagées pour une extinction des dominations de classe, de nation ou de genre. C’est en ces termes que s’énonce la politique écologique du « commun du peuple » du monde.

Jacques Bidet est philosophe, professeur honoraire à l’université de Paris Nanterre.

Recensions

Dans L'Humanité du 3 février 2022

Dans Le Monde diplomatique (septembre 2022)

Sur le site Nonfiction

Table des matières

Introduction

Que faire à l’ère du désastre ? 5

Préambule : le « tournant métastructurel » 9

Première partie

Le capitalisme et l’État, le Système-monde et l’État-monde de classe 23

Chapitre 1

La structure écologique moderne de classe 25

 1.1. Le capital comme fait social-écologique 26

§111. L’exploitation capitaliste comme fait social 27

§112. L’exploitation capitaliste comme fait écologique 33

§113. Le capitalisme, improductif et surpuissant 37

 1.2. La compétence comme fait social-écologique 39

§121. Gramsci éclairé par Foucault et Bourdieu 40

§122. La domination compétente 43

§123. L’exploitation compétente 51

 1.3. La classe fondamentale ou populaire : celle du « commun du peuple » 56

§131. Le tournant métastructurel en analyse de classe 57

§132. La double division au sein du peuple : en fractions et en strates 59

§133. Le clivage Peuple A/Peuple B 62

§134. Le triptyque des dominations : classe-nation/genre 63

Chapitre 2

Violence de classe et violence de nation 73

 2.1. L’État-nation et ses régimes d’hégémonie 75

§211. L’État et l’Appareil d’État, le public et le privé 75

§212. Comment la métastructure définit une « droite » et une « gauche » 81

§213. Une théorie de l’hégémonie en termes de duel triangulaire 84

 2.2. De la nation au Système des nations 87

§221. Le chaînon ontologique manquant de l’ analyse marxienne 89

§222. Historicité du cours de l’histoire et historicité de l’instant 92

§223. Le miracle innocent de la nation-tueuse 97

§224. Le Système des nations et la « colonialité » de la nation 101

 2.3. L’entrelacement politique classe-colonie/genre 104

§231. Les partis au croisement structure/système 105

§232. L’historicité structurelle-systémique de la modernité 110

§233. Une théorie unitaire ? Le genre dans « classe-colonie/genre » 115

Les rapports de genre dans la métastructure 118

Historicité métastructurelle du rapport moderne de genre 120

Chapitre 3

Système-monde, État-monde, Nation-monde 125

 3.1. L’État-nation au sein du Système-monde 126

§311. Les expériences premières de la modernité politiques 127

§312. L’ arraisonnement des peuples et le Système-monde moderne 134

§313. Que faire des nations ? 137

 3.2. Au-delà du Système-monde : l’État-monde 139

§321 Les concepts d’« ultimodernité » et d’« État-monde » 140

§322. Qu’en est-il d’un « Appareil d’État » à l’échelle monde ? 143

§323. Comment s’entrelacent le Système-monde et l’État-monde ? 146

§324. Existe-t-il une classe dominante mondiale ? 149

§325. Existe-t-il une classe populaire mondiale ? 153

 3.3. Vers la Nation-monde ? 160

§331. Le parti de l’écologie 161

§332. Le projet du « commun »  165

Deuxième partie

Citoyens d’une Nation-monde et hôtes de la planète 173

Chapitre 4

Seules les dominations sociales détruisent la planète
175

 4.1. La configuration du champ de bataille 176

§411. Comment le néolibéralisme produit le désastre 177

§412. L’ordre structurel-systémique de la lutte sociale-écologique 181

 4.2. Les impensés du productivisme et du consumérisme 187

§421 « Produire pour le profit » et « produire pour produire » 188

§422 Productivisme et consumérisme 196

4.3. Du bon usage et du juste usage de la planète 201

§431 Philosophie du désir et théorie des besoins, Lordon et Heller 201

§432 Les principes politiques du commun du peuple  216

§433. Qui sont les acteurs de la lutte contre la menace écologique ? 223

Chapitre 5 227

Seules les luttes d’émancipation protègent la 227

planète 227

 5.1. Les luttes de classe comme luttes écologiques 231

§511. Le retour du commun du peuple à l’heure du désastre écologique 232

§512. « S’organiser » contre le destructivisme du capital 236

§513. « S’ associer » contre le productivisme des compétents 243

 5.2. Les luttes du Sud et du Genre comme luttes écologiques 248

§521. Le « Sud global » en première ligne écologique 248

§522. « L’impulsion écologique » de la lutte des femmes 256

Chapitre 6

La Nation-monde, communauté écologique ultime 265

 6.1. La nation, figure ultime du commun 266

§611. Le « commun » contre le Capital et l’État (Dardot et Laval) 269

§612. Le commun national (Coriat et Rodotà) 277

§613. La reconstruction métastructurelle du commun 280

 6.2. L’humanité, nation ultime ? 288

§621. Que nous apprend la pandémie ? 289

§622. La Nation-monde contre l’État-monde ? 292

§623. La Nation-monde contre le Système-monde 298

 6.3. Une politique nationale de l’humanité 301

§631. L’utopie avec la théorie 302

§632. Quelle organisation politique ? 304

§633. Les concepts et les affects de la Nation-monde, commun global 310

 6.4. Épilogue : une communauté des vivants ? 314

§641. Le droit et la morale au-delà des humains ? 315

§642. Quel « tournant ontologique » ? 317

Auteurs cités 322

Ce livre avance une thèse contre-intuitive : les atteintes modernes à l’équilibre écologique global découlent exclusivement de processus de domination sociale. Il en suit la proposition converse : la lutte écologique pour la préservation et la restauration de la nature n’est rien d’autre que la lutte sociale pour l’émancipation.

Si l’on peut démontrer qu’il en est effectivement ainsi, une conclusion s’impose : pour ouvrir un chemin au milieu du désastre, on ne peut compter sur rien d’autre que sur la convergence universelle des forces engagées pour une extinction des dominations de classe, de nation ou de genre. C’est en ces termes que s’énonce la politique écologique du « commun du peuple » du monde.

Jacques Bidet est philosophe, professeur honoraire à l’université de Paris Nanterre, directeur honoraire de la revue Actuel Marx, qu’il a fondée en 1986. Il associe un engagement social et politique (ATTAC, Copernic, Ensemble !) et un travail théorique, poursuivi sur quatre décennies, visant à élargir le marxisme pour l’interprétation du monde contemporain.

18,96 €
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