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Lorsque Jean-Michel Blanquer parle, on a envie d’applaudir. Il décrit avec brio une école idéale, refondée sur la science, humaniste en même temps qu’efficace... On aimerait que ce soit vrai, mais tout est faux, comme le montrait déjà la première édition de ce réquisitoire. À l’heure du bilan de la mandature, cette nouvelle édition prend en compte les efforts du ministre pour justifier sa politique.
Au total, et sous couvert de modernité, les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe. Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer si la plupart de ces réformes n’étaient irréversibles, et si elle ne coûtaient pas très cher pour un effet dérisoire.
Sommaire
Pourquoi une nouvelle édition ?
Avant-propos
Deux anecdotes et un récit pour situer l’homme
Une ambition qui vient de loin
Les premiers mensonges
Examen systématique des réformes concernant le premier degré
La maternelle à 3 ans
Le dédoublement des classes de CP et CE1
« Agir pour l’école », et Lego : la « syllabique » sur la sellette
Les méthodes de lecture : Ce que dit la science
Les tests de CP et CE1
Un conseil scientifique qui n’est pas très « scientifique »
Le retour aux 4 jours
Le redoublement
Le second degré
La mixité sociale au collège et les classes bilangues
Le latin et le grec
« Devoirs faits »
Lycée d’enseignement général, baccalauréat, Parcoursup : des réformes qui ne disent pas leur nom
Une mise en œuvre chaotique
Comment rater « la transformation de la voie professionnelle »
La vérité sur l’apprentissage
Rien pour les « décrocheurs »
La formation des enseignants
Il y a plus grave
Et maintenant que faire ?
Lorsque Jean-Michel Blanquer parle, on a envie d’applaudir. Il décrit avec brio une école idéale, refondée sur la science, humaniste en même temps qu’efficace... On aimerait que ce soit vrai, mais tout est faux, comme le montrait déjà la première édition de ce réquisitoire. À l’heure du bilan de la mandature, cette nouvelle édition prend en compte les efforts du ministre pour justifier sa politique.
Mais, quoi qu’il en dise sur un ton toujours très satisfait, aucune des réformes qu’il a engagées n’est réellement éclairée par la science. Les chercheurs dont il s’est entouré sont, pour les plus influents, sortis de leur domaine de compétence, et fondent leurs arguments sur des prémisses largement discutables, quand ils ne trichent pas avec les références bibliographiques. L’évaluation est partout, rien ne marche, et jamais les conséquences ne sont tirées.
Au total, et sous couvert de modernité, les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe. Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer si la plupart de ces réformes n’étaient irréversibles, et si elle ne coûtaient pas très cher pour un effet dérisoire.
Débat de spécialistes ? Non. Pascal Bouchard est journaliste, il suit les questions d’éducation depuis bientôt 40 ans, et voit, sous des apparences changeantes et des dispositions parfois très techniques, revenir sans cesse les questions non résolues qui hantent notre système éducatif. Car c’est le grand mérite de ce ministre que de nous obliger à les poser sous un jour nouveau sans jamais nous laisser impressionner par les arguments d’autorité de ceux qui veulent nous imposer leur vision de l’École.
Pascal Bouchard, agrégé de lettres et docteur es lettres (sciences de l’éducation) a notamment été enseignant, producteur à France-Culture, directeur de la rédaction de l’Agence Éducation Formation (AEF) et le créateur de ToutEduc.fr.
Lorsque Jean-Michel Blanquer parle, on a envie d’applaudir. Il décrit avec brio une école idéale, refondée sur la science, humaniste en même temps qu’efficace... On aimerait que ce soit vrai, mais tout est faux, comme le montrait déjà la première édition de ce réquisitoire. À l’heure du bilan de la mandature, cette nouvelle édition prend en compte les efforts du ministre pour justifier sa politique.
Au total, et sous couvert de modernité, les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe. Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer si la plupart de ces réformes n’étaient irréversibles, et si elle ne coûtaient pas très cher pour un effet dérisoire.
Échos
Un débat en ligne sur Médiapart, ici
Sommaire
Pourquoi une nouvelle édition ?
Avant-propos
Deux anecdotes et un récit pour situer l’homme
Une ambition qui vient de loin
Les premiers mensonges
Examen systématique des réformes concernant le premier degré
La maternelle à 3 ans
Le dédoublement des classes de CP et CE1
« Agir pour l’école », et Lego : la « syllabique » sur la sellette
Les méthodes de lecture : Ce que dit la science
Les tests de CP et CE1
Un conseil scientifique qui n’est pas très « scientifique »
Le retour aux 4 jours
Le redoublement
Le second degré
La mixité sociale au collège et les classes bilangues
Le latin et le grec
« Devoirs faits »
Lycée d’enseignement général, baccalauréat, Parcoursup : des réformes qui ne disent pas leur nom
Une mise en œuvre chaotique
Comment rater « la transformation de la voie professionnelle »
La vérité sur l’apprentissage
Rien pour les « décrocheurs »
La formation des enseignants
Il y a plus grave
Et maintenant que faire ?
Lorsque Jean-Michel Blanquer parle, on a envie d’applaudir. Il décrit avec brio une école idéale, refondée sur la science, humaniste en même temps qu’efficace... On aimerait que ce soit vrai, mais tout est faux, comme le montrait déjà la première édition de ce réquisitoire. À l’heure du bilan de la mandature, cette nouvelle édition prend en compte les efforts du ministre pour justifier sa politique.
Mais, quoi qu’il en dise sur un ton toujours très satisfait, aucune des réformes qu’il a engagées n’est réellement éclairée par la science. Les chercheurs dont il s’est entouré sont, pour les plus influents, sortis de leur domaine de compétence, et fondent leurs arguments sur des prémisses largement discutables, quand ils ne trichent pas avec les références bibliographiques. L’évaluation est partout, rien ne marche, et jamais les conséquences ne sont tirées.
Au total, et sous couvert de modernité, les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe. Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer si la plupart de ces réformes n’étaient irréversibles, et si elle ne coûtaient pas très cher pour un effet dérisoire.
Débat de spécialistes ? Non. Pascal Bouchard est journaliste, il suit les questions d’éducation depuis bientôt 40 ans, et voit, sous des apparences changeantes et des dispositions parfois très techniques, revenir sans cesse les questions non résolues qui hantent notre système éducatif. Car c’est le grand mérite de ce ministre que de nous obliger à les poser sous un jour nouveau sans jamais nous laisser impressionner par les arguments d’autorité de ceux qui veulent nous imposer leur vision de l’École.
Pascal Bouchard, agrégé de lettres et docteur es lettres (sciences de l’éducation) a notamment été enseignant, producteur à France-Culture, directeur de la rédaction de l’Agence Éducation Formation (AEF) et le créateur de ToutEduc.fr.
Aucune des réformes engagées par Jean-Michel Blanquer n’est éclairée par la science, à supposer qu’existe « la » science. Les chercheurs dont il s’est entouré sont, pour les plus influents, sortis de leur domaine de compétence. L’évaluation est partout, rien ne marche, et jamais les conséquences ne sont tirées.
Les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe.
Débat de spécialistes ? Non. Pascal Bouchard est journaliste, il suit les questions d’éducation depuis 40 ans, et voit revenir sans cesse les questions qui hantent notre système éducatif. C'est le grand mérite de ce ministre que de nous obliger à les poser sous un jour nouveau.
Recension dans Le Monde du 27 janvier 2021
Lire aussi l'entretien avec Martine Boudet sur les questions de l'École
Dans Questions de classe(s), "Que fait la presse", 14 juin 20021
Lorsque Jean-Michel Blanquer parle, on a envie d’applaudir. Il décrit avec brio une école idéale, refondée sur la science, humaniste en même temps qu’efficace... On aimerait que ce soit vrai, mais tout est faux.
Aucune des réformes engagées n’est éclairée par la science, à supposer qu’existe « la » science. Les chercheurs dont il s’est entouré sont, pour les plus influents, sortis de leur domaine de compétence. L’évaluation est partout, rien ne marche, et jamais les conséquences ne sont tirées.
Au total, et sous couvert de modernité, les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe. Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer si la plupart de ces réformes n’étaient irréversibles, et si elles ne coûtaient pas très cher pour un effet dérisoire.
Débat de spécialistes ? Non. Pascal Bouchard est journaliste, il suit les questions d’éducation depuis bientôt 40 ans, et voit, sous des apparences changeantes, revenir sans cesse les questions non résolues qui hantent notre système éducatif. Car c’est le grand mérite de ce ministre que de nous obliger à les poser sous un jour nouveau.
Pascal Bouchard, agrégé et docteur ès lettres (sc. de l’éducation) a notamment été producteur à France-Culture, directeur de la rédaction de l’ AEF et le créateur de ToutEduc.fr.
Aucune des réformes engagées par Jean-Michel Blanquer n’est éclairée par la science, à supposer qu’existe « la » science. Les chercheurs dont il s’est entouré sont, pour les plus influents, sortis de leur domaine de compétence. L’évaluation est partout, rien ne marche, et jamais les conséquences ne sont tirées.
Les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe.
Débat de spécialistes ? Non. Pascal Bouchard est journaliste, il suit les questions d’éducation depuis 40 ans, et voit revenir sans cesse les questions qui hantent notre système éducatif. C'est le grand mérite de ce ministre que de nous obliger à les poser sous un jour nouveau.
Lorsque Jean-Michel Blanquer parle, on a envie d’applaudir. Il décrit avec brio une école idéale, refondée sur la science, humaniste en même temps qu’efficace... On aimerait que ce soit vrai, mais tout est faux.
Aucune des réformes engagées n’est éclairée par la science, à supposer qu’existe « la » science. Les chercheurs dont il s’est entouré sont, pour les plus influents, sortis de leur domaine de compétence. L’évaluation est partout, rien ne marche, et jamais les conséquences ne sont tirées.
Au total, et sous couvert de modernité, les vieilles recettes de la droite autoritaire : un premier degré et l’enseignement professionnel caporalisés, les collèges et lycées mis en concurrence, l’élitisme comme principe. Ce ne serait qu’un mauvais moment à passer si la plupart de ces réformes n’étaient irréversibles, et si elles ne coûtaient pas très cher pour un effet dérisoire.
Débat de spécialistes ? Non. Pascal Bouchard est journaliste, il suit les questions d’éducation depuis bientôt 40 ans, et voit, sous des apparences changeantes, revenir sans cesse les questions non résolues qui hantent notre système éducatif. Car c’est le grand mérite de ce ministre que de nous obliger à les poser sous un jour nouveau.
Pascal Bouchard, agrégé et docteur ès lettres (sc. de l’éducation) a notamment été producteur à France-Culture, directeur de la rédaction de l’ AEF et le créateur de ToutEduc.fr.