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Cet ouvrage porte sur deux aspects et deux moments de la lutte des nationalistes algériens pour l’indépendance de leur pays. L’un, longtemps ignoré, se rapporte à la crise dite « berbériste » de 1949, au sein du Parti du Peuple Algérien (PPA), suscitée par la définition même de la nation algérienne. L’autre, connu mais sous- analysé, sinon mal compris, à la montée en puissance de   la Wilaya 3 et de son chef, Belkacem Krim, au sein du FLN  et de l’ALN, pendant la guerre d’indépendance. L’étude n’oublie pas pour autant la période intermédiaire (1950- 1954), carrément négligée jusqu’ici et qui en conditionne pourtant la préparation, avec ses conséquences à l’échelle de la nation tout entière. Avec une préface d’Omar Carlier et une postface de Mohammed Harbi ce livre ouvre de nouveaux débats. Il constitue une contribution originale à l’histoire politique de l’Algérie, notamment par l’attention portée aux questions régionales dans l’ensemble algérien.

Lire la recension dans Politis

Dans le Monde diplomatique

Dans Hommes et migrations

Dans la Revue culturelle de l’Association Coup de soleil

Dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée

Dans Orient XXI

Table des matières

 

Sigles et abréviations

Préface           

Introduction   

L’historien et ses témoins : une relation particulière

Des lettrés au discours maîtrisé         

Des précautions brident la parole…  

…La confiance la libère   

     

Première partie : La crise de 1949     

Chapitre I : La crise entre discours et histoire           

Manipulation de l’histoire et discours politiques      

De Hamdani à Kaddache : la prédominance du discours      

De Harbi à Carlier : de nouveaux outils et un nouveau regard sur la crise   

Du bon usage des archives coloniales           

Scission « berbériste » ou crise politique ?   

Ses acteurs : « des nationalistes convaincus »           

Chapitre II : Sociologie des acteurs : les « intellectuels militants » du « groupe de Ben-Aknoun »

Leur origine sociale et régionale       

Le contexte de l’émergence de ces militants 

Leur propulsion dans la scène politique        

Leurs lectures : de Salluste à Renan, de Boulifa à Tawfiq al-madani           

Les chants nationalistes kabyles entre indépendance nationale et exaltation de l’amazigh 

Chapitre III : Le discours militant : manipulation et réappropriation du discours colonial  

Le « berbérisme » : idéologie de division ou stratégie de manipulation ?    

Les berbéristes coloniaux : arabophobie, discours contre l’islam, valorisation de « soi »   

Les ‘Ulama et le berbérisme  

Chapitre IV : Les prémices de la crise          

Tentatives de réunification des deux Kabylie : appréhension du « syndrome kabyle » ?     

La réunion d’Arous de juillet 1948 : un moment fondateur  

Divergences des chefs kabyles avec leur direction   

Arrestations de chefs de la Kabylie: hasard ou dénonciation ?         

Mésentente et luttes politiques au sein de la Fédération de France du MTLD         

Chapitre V : Une crise multidimensionnelle 

Une crise longue et étendue  

Mobilisation et propagande des acteurs        

Chapitre VI : Comment la crise de 1949 devient la crise « berbériste » : manipulation et violence

Lutte pour le contrôle du parti et naissance d’un discours anti-berbériste (de mars à juin 1949)    

La crise de 1949 en Algérie   

La violence, comme mode de gestion de la crise (juillet à mars 1950)        

L'Algérie libre vivra, une contribution à l'élucidation de la nation algérienne         

Chapitre VII : Rupture et continuité dans la contestation jusqu’en 1951     

En Algérie : alignement, défection et transfert de militants  

En France : redéploiement des militants dans trois directions          

Conclusion     

Chapitre VIII : La crise, de 1949 au « printemps berbère » de 1980 : instrumentalisations politiques et quête de vérité   

La crise de 1949 racontée par les « vainqueurs » : condamnation et politisation de la mémoire     

La crise et les militants berbéristes après 1962 : « une défaite fondatrice » 

La version des victimes : une mémoire discrète       

Conclusion 

    

Deuxième partie : Des usages de la référence « kabyle » dans la guerre d'indépendance 
   

Chapitre I : Réaffirmation et montée des militants kabyles  (1954 à 1956)  

L'organisation du parti en Kabylie à la veille du 1er novembre 1954          

Les cadres de la Kabylie de 1949 à 1954 : d’Ouali Bennaï à Krim-Ouamrane        

Chapitre II : La guerre d’indépendance et l’ascension des chefs de la zone/wilaya 3          

La fédération de France un enjeu majeur entre les chefs du FLN     

« L'affaire Mouzarine » une deuxième crise « berbériste » ?

Le rôle de la zone /wilaya 3 dans l’enracinement du fln/aln

 

Chapitre III : De Krim à Abane : des chefs kabyles à la tête de la guerre    

Le congrès de la Soummam et l’affirmation de la wilaya 3 dans la guerre d'indépendance 375

Amirouche dans les Aurès : un chef kabyle en wilaya 1      

Amar Ouamrane et l’intronisation du CCE en Tunisie         

Belkacem Krim s’affirme leader national de la guerre         

Chapitre IV : Retour des exclus de 1949 : soupçons, stigmatisation et liquidations physiques       

Les exclus de 1949 et les chefs des maquis de Kabylie        

Les partisans d’Ouali Bennaï et la crise du PPA/MTLD (1953-1954           

Le déclenchement de novembre 1954 : retour des exclus de 1949   

Liquidations physiques et lutte de pouvoir   

Chapitre V : Baisse de l’influence des chefs de la wilaya 3 (1959-1962)    

Lutte des clans et échec de Krim       

Échecs militaires et perte d’emprise de la wilaya 3 et de Belkacem Krim   

La Kabylie en 1962 : des maquisards exsangues et des leaders sans pouvoir          

Conclusion 

  

Postface 
        

Fiches biographiques 

Annexes         

Bibliographie 

Index  

Cet ouvrage porte notamment sur deux aspects et deux moments de la lutte des nationalistes algériens pour l’indépendance de leur pays. L’un, longtemps ignoré, se rapporte à la crise dite « berbériste » de 1949, au sein du Parti du Peuple Algérien (PPA), suscitée par la définition même de la nation algérienne. L’autre, connu mais sous- analysé, sinon mal compris, à la montée en puissance de   la Wilaya 3 et de son chef, Belkacem Krim, au sein du FLN  et de l’ALN, pendant la guerre d’indépendance. L’étude n’oublie pas pour autant la période intermédiaire (1950- 1954), carrément négligée jusqu’ici et qui en conditionne pourtant la préparation, avec ses conséquences à l’échelle de la nation tout entière. Mais au-delà de cet objet direct, qui se suffit à lui-même, ce travail apporte une contribution importante à la compréhension de deux questions plus larges : celle de l’émergence d’un mouvement identitaire amazigh, y inclus sa dimension kabyle ; celle de la gestion de « l’ethnicité » par le nationalisme radical algérien, en deça et au-delà de la guerre d’indépendance.

L’auteur met au  jour  et  en  perspective  de  multiples  faits ignorés, souvent incompris, tant des services de renseignement civils et militaires, que des acteurs en conflit, et des historiens eux-mêmes.

Avec une préface d’Omar Carlier et une postface de Mohammed Harbi ce livre ouvre de nouveaux débats. Il constitue une contribution originale à l’histoire politique de l’Algérie, notamment par l’attention portée aux questions régionales dans l’ensemble algérien.

Ali Guenoun est docteur en histoire de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur l’histoire de l’Algérie contemporaine. Il a notamment publié Chronologie du mouvement berbère. Un combat et des hommes (Alger, éditions Casbah, 1999).

18,96 €
18,96 €

Cet ouvrage porte notamment sur deux aspects et deux moments de la lutte des nationalistes algériens pour l’indépendance de leur pays. L’un, longtemps ignoré, se rapporte à la crise dite « berbériste » de 1949, au sein du Parti du Peuple Algérien (PPA), suscitée par la définition même de la nation algérienne. L’autre, connu mais sous- analysé, sinon mal compris, à la montée en puissance de   la Wilaya 3 et de son chef, Belkacem Krim, au sein du FLN  et de l’ALN, pendant la guerre d’indépendance. L’étude n’oublie pas pour autant la période intermédiaire (1950- 1954), carrément négligée jusqu’ici et qui en conditionne pourtant la préparation, avec ses conséquences à l’échelle de la nation tout entière. Avec une préface d’Omar Carlier et une postface de Mohammed Harbi ce livre ouvre de nouveaux débats. Il constitue une contribution originale à l’histoire politique de l’Algérie, notamment par l’attention portée aux questions régionales dans l’ensemble algérien.


Table des matières



 

Sigles et abréviations


Préface           


Introduction   


L’historien et ses témoins : une relation particulière


Des lettrés au discours maîtrisé         


Des précautions brident la parole…  


…La confiance la libère   

     


Première partie : La crise de 1949     


Chapitre I : La crise entre discours et histoire           

Manipulation de l’histoire et discours politiques      


De Hamdani à Kaddache : la prédominance du discours      


De Harbi à Carlier : de nouveaux outils et un nouveau regard sur la crise   


Du bon usage des archives coloniales           


Scission « berbériste » ou crise politique ?   


Ses acteurs : « des nationalistes convaincus »           


Chapitre II : Sociologie des acteurs : les « intellectuels militants » du « groupe de Ben-Aknoun »



Leur origine sociale et régionale       


Le contexte de l’émergence de ces militants 


Leur propulsion dans la scène politique        


Leurs lectures : de Salluste à Renan, de Boulifa à Tawfiq al-madani           


Les chants nationalistes kabyles entre indépendance nationale et exaltation de l’amazigh 


Chapitre III : Le discours militant : manipulation et réappropriation du discours colonial  



Le « berbérisme » : idéologie de division ou stratégie de manipulation ?    


Les berbéristes coloniaux : arabophobie, discours contre l’islam, valorisation de « soi »   


Les ‘Ulama et le berbérisme  


Chapitre IV : Les prémices de la crise          



Tentatives de réunification des deux Kabylie : appréhension du « syndrome kabyle » ?     


La réunion d’Arous de juillet 1948 : un moment fondateur  


Divergences des chefs kabyles avec leur direction   


Arrestations de chefs de la Kabylie: hasard ou dénonciation ?         


Mésentente et luttes politiques au sein de la Fédération de France du MTLD         


Chapitre V : Une crise multidimensionnelle 



Une crise longue et étendue  


Mobilisation et propagande des acteurs        


Chapitre VI : Comment la crise de 1949 devient la crise « berbériste » : manipulation et violence



Lutte pour le contrôle du parti et naissance d’un discours anti-berbériste (de mars à juin 1949)    


La crise de 1949 en Algérie   


La violence, comme mode de gestion de la crise (juillet à mars 1950)        


L'Algérie libre vivra, une contribution à l'élucidation de la nation algérienne         


Chapitre VII : Rupture et continuité dans la contestation jusqu’en 1951     



En Algérie : alignement, défection et transfert de militants  


En France : redéploiement des militants dans trois directions          


Conclusion     


Chapitre VIII : La crise, de 1949 au « printemps berbère » de 1980 : instrumentalisations politiques et quête de vérité   



La crise de 1949 racontée par les « vainqueurs » : condamnation et politisation de la mémoire     


La crise et les militants berbéristes après 1962 : « une défaite fondatrice » 


La version des victimes : une mémoire discrète       


Conclusion 

    


Deuxième partie : Des usages de la référence « kabyle » dans la guerre d'indépendance 
   


Chapitre I : Réaffirmation et montée des militants kabyles  (1954 à 1956)  


L'organisation du parti en Kabylie à la veille du 1er novembre 1954          


Les cadres de la Kabylie de 1949 à 1954 : d’Ouali Bennaï à Krim-Ouamrane        


Chapitre II : La guerre d’indépendance et l’ascension des chefs de la zone/wilaya 3          


La fédération de France un enjeu majeur entre les chefs du FLN     


« L'affaire Mouzarine » une deuxième crise « berbériste » ?


Le rôle de la zone /wilaya 3 dans l’enracinement du fln/aln



 

Chapitre III : De Krim à Abane : des chefs kabyles à la tête de la guerre    


Le congrès de la Soummam et l’affirmation de la wilaya 3 dans la guerre d'indépendance 375


Amirouche dans les Aurès : un chef kabyle en wilaya 1      


Amar Ouamrane et l’intronisation du CCE en Tunisie         


Belkacem Krim s’affirme leader national de la guerre         


Chapitre IV : Retour des exclus de 1949 : soupçons, stigmatisation et liquidations physiques       


Les exclus de 1949 et les chefs des maquis de Kabylie        


Les partisans d’Ouali Bennaï et la crise du PPA/MTLD (1953-1954           


Le déclenchement de novembre 1954 : retour des exclus de 1949   


Liquidations physiques et lutte de pouvoir   


Chapitre V : Baisse de l’influence des chefs de la wilaya 3 (1959-1962)    


Lutte des clans et échec de Krim       


Échecs militaires et perte d’emprise de la wilaya 3 et de Belkacem Krim   


La Kabylie en 1962 : des maquisards exsangues et des leaders sans pouvoir          


Conclusion 

  


Postface 
        


Fiches biographiques 


Annexes         


Bibliographie 


Index  

Cet ouvrage porte notamment sur deux aspects et deux moments de la lutte des nationalistes algériens pour l’indépendance de leur pays. L’un, longtemps ignoré, se rapporte à la crise dite « berbériste » de 1949, au sein du Parti du Peuple Algérien (PPA), suscitée par la définition même de la nation algérienne. L’autre, connu mais sous- analysé, sinon mal compris, à la montée en puissance de   la Wilaya 3 et de son chef, Belkacem Krim, au sein du FLN  et de l’ALN, pendant la guerre d’indépendance. L’étude n’oublie pas pour autant la période intermédiaire (1950- 1954), carrément négligée jusqu’ici et qui en conditionne pourtant la préparation, avec ses conséquences à l’échelle de la nation tout entière. Mais au-delà de cet objet direct, qui se suffit à lui-même, ce travail apporte une contribution importante à la compréhension de deux questions plus larges : celle de l’émergence d’un mouvement identitaire amazigh, y inclus sa dimension kabyle ; celle de la gestion de « l’ethnicité » par le nationalisme radical algérien, en deça et au-delà de la guerre d’indépendance.

L’auteur met au  jour  et  en  perspective  de  multiples  faits ignorés, souvent incompris, tant des services de renseignement civils et militaires, que des acteurs en conflit, et des historiens eux-mêmes.

Avec une préface d’Omar Carlier et une postface de Mohammed Harbi ce livre ouvre de nouveaux débats. Il constitue une contribution originale à l’histoire politique de l’Algérie, notamment par l’attention portée aux questions régionales dans l’ensemble algérien.

Ali Guenoun est docteur en histoire de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur l’histoire de l’Algérie contemporaine. Il a notamment publié Chronologie du mouvement berbère. Un combat et des hommes (Alger, éditions Casbah, 1999).


15,17 €
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<p>Cet ouvrage porte sur deux aspects et deux moments de la lutte des...
<p>Cet ouvrage porte notamment sur deux aspects et deux moments de la...