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Le système de formation professionnelle s’est progressivement éloigné de l’esprit émancipateur que visait la loi fondatrice de 1971. Près de 50 ans plus tard, alors que la crise économique et l’urgence climatique nécessiteraient un effort considérable d’élévation des qualifications des actifs, la loi de 2018 abusivement intitulée « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », apparait comme l’aboutissement d’un processus d’adaptation de la main-d’œuvre aux seules exigences des employeurs.
Cet ouvrage analyse les effets délétères de la doxa libérale sur la formation des salariés.
Par son analyse historique approfondie et son éclairage militant, il constitue sans doute un outil utile aux praticiens de la formation professionnelle, comme aux syndicalistes.
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Recensions
Table des matières
Introduction 7
Chapitre 1 : Formation professionnelle et changements économiques
De l’entreprise traditionnelle à l’entreprise mondialisée 13
Baisse relative de la dépense de formation 20
L’influence des cycles économiques 23
Inégalités d’accès à l’éducation et à la formation 26
Une école parmi les plus inégalitaires 26
Des inégalités qui persistent en formation continue 32
Quels effets de la formation professionnelle ? 41
Chapitre 2 : Vers une conception toujours plus utilitariste de la formation
1971 : La formation professionnelle dans le cadre de l’éducation permanente 47
La loi fondatrice de 1971 dans le sillage de Mai 1968 52
L’obligation de financement 58
1978 - 2009 : Des réformes qui s’écartent de l’esprit de la loi de 1971 60
1978 - 1990 : de l’obligation nationale de formation à « l’incitation » des personnes à se former 61
1991 : Apparition de la « démarche compétences » 65
1993 : Une nouvelle étape de décentralisation de la formation professionnelle 69
La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 : une nouvelle voie d’accès à la certification 71
2004 : une réforme aux équilibres porteurs de dangers 73
2009 : Une politique paritaire nationale : une ambition avortée 87
Chapitre 3 : 2014 -2018, deux lois, une cohérence d’ensemble
2014 : Sécuriser l’emploi ou affaiblir les droits de salariés ? 95
2018 : une réforme libérale de la formation professionnelle et de l’apprentissage 109
L’aboutissement d’une logique d’individualisation et de marchandisation 109
Réforme de l’apprentissage : un nouveau pas vers la marginalisation de la formation professionnelle initiale sous statut scolaire 132
L’État reprend en main la gouvernance de la formation 140
Réformes de la formation initiale et continue : des logiques convergentes 144
Une logique de dérégulation 145
Un accroissement de la marchandisation 149
Chapitre 4 : Quelques propositions en guise de conclusion
Améliorer l’existant ou refonder le modèle ? 155
Engager un effort exceptionnel de qualification des travailleurs 161
Repenser l’apprentissage dans le cadre d’un service public de la formation professionnelle initiale 162
Instaurer de nouveaux droits pour les salariés 164
Pour un service public national de la formation professionnelle 172
Doter les salariés d’un réel pouvoir de décision en entreprise 173
Glossaire des principaux sigles 177
Le système de formation professionnelle s’est progressivement éloigné de l’esprit émancipateur que visait la loi fondatrice de 1971. Près de 50 ans plus tard, alors que la crise économique et l’urgence climatique nécessiteraient un effort considérable d’élévation des qualifications des actifs, la loi de 2018 abusivement intitulée « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », apparait comme l’aboutissement d’un processus d’adaptation de la main-d’œuvre aux seules exigences des employeurs.
Cet ouvrage analyse les effets délétères de la doxa libérale sur la formation des salariés. Il montre en quoi, loin de compenser les inégalités sociales constatées dans l’enseignement initial, la marchandisation accrue de la formation professionnelle ne fait que les accentuer. Il pointe comment les dernières mesures adoptées, sous couvert « d’autonomie » des personnes, réduisent les droits collectifs des salariés. Les auteurs proposent enfin des pistes de réflexion s’inscrivant dans la perspective d’une refonte du système de formation professionnelle en France.
Par son analyse historique approfondie et son éclairage militant, cet ouvrage constitue sans doute un outil utile aux praticiens de la formation professionnelle, comme aux syndicalistes.
Djamal Teskouk a été conseiller confédéral CGT en charge de la formation professionnelle et membre du Conseil économique, social et environnemental.
Didier Gelot est économiste et auteur de divers ouvrages sur la formation professionnelle et les politiques d’emploi.
Le système de formation professionnelle s’est progressivement éloigné de l’esprit émancipateur que visait la loi fondatrice de 1971. Près de 50 ans plus tard, alors que la crise économique et l’urgence climatique nécessiteraient un effort considérable d’élévation des qualifications des actifs, la loi de 2018 abusivement intitulée « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », apparait comme l’aboutissement d’un processus d’adaptation de la main-d’œuvre aux seules exigences des employeurs.
Cet ouvrage analyse les effets délétères de la doxa libérale sur la formation des salariés.
Par son analyse historique approfondie et son éclairage militant, il constitue sans doute un outil utile aux praticiens de la formation professionnelle, comme aux syndicalistes.
Table des matières
Introduction 7
Chapitre 1 : Formation professionnelle et changements économiques
De l’entreprise traditionnelle à l’entreprise mondialisée 13
Baisse relative de la dépense de formation 20
L’influence des cycles économiques 23
Inégalités d’accès à l’éducation et à la formation 26
Une école parmi les plus inégalitaires 26
Des inégalités qui persistent en formation continue 32
Quels effets de la formation professionnelle ? 41
Chapitre 2 : Vers une conception toujours plus utilitariste de la formation
1971 : La formation professionnelle dans le cadre de l’éducation permanente 47
La loi fondatrice de 1971 dans le sillage de Mai 1968 52
L’obligation de financement 58
1978 - 2009 : Des réformes qui s’écartent de l’esprit de la loi de 1971 60
1978 - 1990 : de l’obligation nationale de formation à « l’incitation » des personnes à se former 61
1991 : Apparition de la « démarche compétences » 65
1993 : Une nouvelle étape de décentralisation de la formation professionnelle 69
La loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 : une nouvelle voie d’accès à la certification 71
2004 : une réforme aux équilibres porteurs de dangers 73
2009 : Une politique paritaire nationale : une ambition avortée 87
Chapitre 3 : 2014 -2018, deux lois, une cohérence d’ensemble
2014 : Sécuriser l’emploi ou affaiblir les droits de salariés ? 95
2018 : une réforme libérale de la formation professionnelle et de l’apprentissage 109
L’aboutissement d’une logique d’individualisation et de marchandisation 109
Réforme de l’apprentissage : un nouveau pas vers la marginalisation de la formation professionnelle initiale sous statut scolaire 132
L’État reprend en main la gouvernance de la formation 140
Réformes de la formation initiale et continue : des logiques convergentes 144
Une logique de dérégulation 145
Un accroissement de la marchandisation 149
Chapitre 4 : Quelques propositions en guise de conclusion
Améliorer l’existant ou refonder le modèle ? 155
Engager un effort exceptionnel de qualification des travailleurs 161
Repenser l’apprentissage dans le cadre d’un service public de la formation professionnelle initiale 162
Instaurer de nouveaux droits pour les salariés 164
Pour un service public national de la formation professionnelle 172
Doter les salariés d’un réel pouvoir de décision en entreprise 173
Glossaire des principaux sigles 177
Le système de formation professionnelle s’est progressivement éloigné de l’esprit émancipateur que visait la loi fondatrice de 1971. Près de 50 ans plus tard, alors que la crise économique et l’urgence climatique nécessiteraient un effort considérable d’élévation des qualifications des actifs, la loi de 2018 abusivement intitulée « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », apparait comme l’aboutissement d’un processus d’adaptation de la main-d’œuvre aux seules exigences des employeurs.
Cet ouvrage analyse les effets délétères de la doxa libérale sur la formation des salariés. Il montre en quoi, loin de compenser les inégalités sociales constatées dans l’enseignement initial, la marchandisation accrue de la formation professionnelle ne fait que les accentuer. Il pointe comment les dernières mesures adoptées, sous couvert « d’autonomie » des personnes, réduisent les droits collectifs des salariés. Les auteurs proposent enfin des pistes de réflexion s’inscrivant dans la perspective d’une refonte du système de formation professionnelle en France.
Par son analyse historique approfondie et son éclairage militant, cet ouvrage constitue sans doute un outil utile aux praticiens de la formation professionnelle, comme aux syndicalistes.
Djamal Teskouk a été conseiller confédéral CGT en charge de la formation professionnelle et membre du Conseil économique, social et environnemental.
Didier Gelot est économiste et auteur de divers ouvrages sur la formation professionnelle et les politiques d’emploi.