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Avec le néolibéralisme, nous sommes gouvernés par des générations dorées qui prennent les commandes de l’appareil d’État, des institutions intellectuelles et des grandes entreprises. Ces leaders viennent d’un même vivier urbain. Économiquement favorisés, ils sont largement parisiens et issus des mêmes grandes écoles. Faut-il s’étonner qu’ils aient du mal à saisir la vie ouvrière, la précarité et le problème des sans-logis, le mouvement des Gilets jaunes, la situation du Covid à Marseille, les conditions des aides-soignantes, infirmières et étudiants précaires, le parcours des immigrés et, de façon plus générale, le mode de survie de tous ceux qui « tirent » pour boucler les fins de mois ?
Relecture de La Servitude volontaire de La Boétie, ce livre s’interroge : pourquoi laissons-nous une minorité, cette noblesse d’État dont parle Pierre Bourdieu, tenir les rênes jusqu’à nous soumettre et réprimer si nous réclamons plus d’égalité ?
Table des matières
I. PRÉAMBULE 7
1. Une approche anthropologique 15
II. LA RICHESSE SANS PRIX, LA MISÈRE SANS NOM 29
2. Lire ou relire La Boétie 31
3. Ces générations dorées qui nous gouvernent 35
4. Sociologiser La Boétie 37
5. Le néolibéralisme en tant que système culturel 53
6. La loi des subsistants : les héros, les traîtres, et les autres 60
III. AUX LARMES CITOYENS ! 67
7. Le grand saccage 67
8. L’humain sans perspective 71
9. L’oppression de l’entreprise 76
10. La vérité par l’ argent 85
11. Les appâts de la servitude 89
IV. LES TABASSAGES ORDINAIRES 101
12. Les brutalités d’État 103
13. La violence légitimée 109
14. La puissance des dispositifs d’État 122
15. Les appareils répressifs 128
16. L’ordre pour les uns est le désordre pour les autres 133
17. Que faire face à la violence d’État ? 139
18. Le réalisme de la non-violence 150
VI. LES SERVICES DE MAINTENANCE : LE CHŒUR DES PETITS SOLDATS 157
19. Les fonctions de maintenance 158
20. Une bureaucratie généralisée 161
21. Les seigneuries des micropouvoirs 165
22. Les citoyens-bestiaux et la pensée en batterie 169
BIBLIOGRAPHIE 177Avec le néolibéralisme, nous sommes gouvernés par des générations dorées qui prennent les commandes de l’appareil d’État, des institutions intellectuelles et des grandes entreprises. Ces leaders viennent d’un même vivier urbain. Économiquement favorisés, ils sont largement parisiens et issus des mêmes grandes écoles. Faut-il s’étonner qu’ils aient du mal à saisir la vie ouvrière, la précarité et le problème des sans-logis, le mouvement des Gilets jaunes, la situation du Covid à Marseille, les conditions des aides-soignantes, infirmières et étudiants précaires, le parcours des immigrés et, de façon plus générale, le mode de survie de tous ceux qui « tirent » pour boucler les fins de mois ?
Relecture de La Servitude volontaire de La Boétie, ce livre s’interroge : pourquoi laissons-nous une minorité, cette noblesse d’État dont parle Pierre Bourdieu, tenir les rênes jusqu’à nous soumettre et réprimer si nous réclamons plus d’égalité ?
Avec le néolibéralisme, nous sommes gouvernés par des générations dorées qui prennent les commandes de l’appareil d’État, des institutions intellectuelles et des grandes entreprises. Ces leaders viennent d’un même vivier urbain. Économiquement favorisés, ils sont largement parisiens et issus des mêmes grandes écoles. Faut-il s’étonner qu’ils aient du mal à saisir la vie ouvrière, la précarité et le problème des sans-logis, le mouvement des Gilets jaunes, la situation du Covid à Marseille, les conditions des aides-soignantes, infirmières et étudiants précaires, le parcours des immigrés et, de façon plus générale, le mode de survie de tous ceux qui « tirent » pour boucler les fins de mois ?
Relecture de La Servitude volontaire de La Boétie, ce livre s’interroge : pourquoi laissons-nous une minorité, cette noblesse d’État dont parle Pierre Bourdieu, tenir les rênes jusqu’à nous soumettre et réprimer si nous réclamons plus d’égalité ?
Tables des matières
I. PRÉAMBULE 7
1. Une approche anthropologique 15
II. LA RICHESSE SANS PRIX, LA MISÈRE SANS NOM 29
2. Lire ou relire La Boétie 31
3. Ces générations dorées qui nous gouvernent 35
4. Sociologiser La Boétie 37
5. Le néolibéralisme en tant que système culturel 53
6. La loi des subsistants : les héros, les traîtres, et les autres 60
III. AUX LARMES CITOYENS ! 67
7. Le grand saccage 67
8. L’humain sans perspective 71
9. L’oppression de l’entreprise 76
10. La vérité par l’ argent 85
11. Les appâts de la servitude 89
IV. LES TABASSAGES ORDINAIRES 101
12. Les brutalités d’État 103
13. La violence légitimée 109
14. La puissance des dispositifs d’État 122
15. Les appareils répressifs 128
16. L’ordre pour les uns est le désordre pour les autres 133
17. Que faire face à la violence d’État ? 139
18. Le réalisme de la non-violence 150
VI. LES SERVICES DE MAINTENANCE : LE CHŒUR DES PETITS SOLDATS 157
19. Les fonctions de maintenance 158
20. Une bureaucratie généralisée 161
21. Les seigneuries des micropouvoirs 165
22. Les citoyens-bestiaux et la pensée en batterie 169
BIBLIOGRAPHIE 177Avec le néolibéralisme, nous sommes gouvernés par des générations dorées qui prennent les commandes de l’appareil d’État, des institutions intellectuelles et des grandes entreprises. Ces leaders viennent d’un même vivier urbain. Économiquement favorisés, ils sont largement parisiens et issus des mêmes grandes écoles. Faut-il s’étonner qu’ils aient du mal à saisir la vie ouvrière, la précarité et le problème des sans-logis, le mouvement des Gilets jaunes, la situation du Covid à Marseille, les conditions des aides-soignantes, infirmières et étudiants précaires, le parcours des immigrés et, de façon plus générale, le mode de survie de tous ceux qui « tirent » pour boucler les fins de mois ?
Relecture de La Servitude volontaire de La Boétie, ce livre s’interroge : pourquoi laissons-nous une minorité, cette noblesse d’État dont parle Pierre Bourdieu, tenir les rênes jusqu’à nous soumettre et réprimer si nous réclamons plus d’égalité ?