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1980, en Kabylie, des manifestations étudiantes éclatent et revendiquent la reconnaissance de la culture berbère niée par le régime. Les populations kabyles rejoignent le mouvement.

C’est la naissance du Printemps berbère, fêté le 20 avril et commémoré, depuis, dans toute l’Afrique du Nord. Dix ans plus tard, 1991, des scénarios de films dialogués en kabyle sont enfin autorisés. Les tournages commencent dans l’euphorie et la mobilisation populaires.

Le présent livre raconte la naissance des premiers films kabyles : leurs thèmes, leurs esthétiques, leurs décors, les utopies des réalisateurs et, aussi, la formidable adhésion populaire qui les a accompagnés.

Ces films dévoilent une culture où les rôles des femmes acquièrent des perspectives inédites, la terre et le territoire des compréhensions nouvelles tandis que la langue découvre les dialogues de films. Ils sont un fragment de mémoire, ancrée dans l’histoire telles les racines d’un arbre mythique, qui remonte vers le monde du visible à travers le cinéma.

Latéfa Lafer est maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou (Algérie)

Table des matières

Introduction

Chapitre I : Un contexte historique improbable

L’affirmation identitaire dans le cinéma algérien

Chapitre II : Le fait cinématographique

Cinéma amazigh, cinéma algérien : une équation indéterminée

Cinéma amazigh : résistances conceptuelles

Chapitre I : La Colline oubliée

Une société hors-temps entraînée dans la guerre des puissances

Division des espaces et du temps

Chapitre II : La Montagne de Baya

Tragédie de la terre confisquée et résurgence des mythes fondateurs

Représentation mythologique et souffle épique

Résurgence des mythes

Retour au réel historique

Chapitre III : Machaho

L’archaïsme : ogre occulte dans la trame du conte

Machaho, par-delà les lieux et le temps

L’archaïsme campe un personnage occulte

Chapitre I : Du style au discours

Trois démarches distinctes

Chapitre II

De nouvelles articulations dans le cinéma algérien

La langue, la terre et les femmes

Les femmes entre stéréotypes et réalité

Bibliographie

Annexes

1980, en Kabylie, des manifestations étudiantes éclatent et revendiquent la reconnaissance de la culture berbère niée par le régime. Les populations kabyles rejoignent le mouvement.

C’est la naissance du Printemps berbère, fêté le 20 avril et commémoré, depuis, dans toute l’Afrique du Nord. Dix ans plus tard, 1991, des scénarios de films dialogués en kabyle sont enfin autorisés. Les tournages commencent dans l’euphorie et la mobilisation populaires.

Le présent livre raconte la naissance des premiers films kabyles : leurs thèmes, leurs esthétiques, leurs décors, les utopies des réalisateurs et, aussi, la formidable adhésion populaire qui les a accompagnés. Trois fictions : La Colline oubliée, élan militant et représentation sociologique de la Kabylie par Abderrahmane Bouguermouh ; La Montagne de Baya, déploiement des rites cosmogoniques ancestraux par Azzedine Meddour ; Machaho, vision anthropologique de l’archaïsme de la vendetta par Belkacem Hadjadj, émergent tour à tour sur le terrain de l’identité entre 1994 et 1997. Ces films dévoilent une culture où les rôles des femmes acquièrent des perspectives inédites, la terre et le territoire des compréhensions nouvelles tandis que la langue découvre les dialogues de films. Ils sont un fragment de mémoire, ancrée dans l’histoire telles les racines d’un arbre mythique, qui remonte vers le monde du visible à travers le cinéma.

Latéfa Lafer est maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou (Algérie). Après des études en géologie marine, elle a travaillé quelques années à la Cinémathèque algérienne et s’est passionnée pour le cinéma. Sa thèse de doctorat, soutenue en 2015 à l’université Paris 8, porte sur le cinéma algérien et berbère.

14,22 €
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1980, en Kabylie, des manifestations étudiantes éclatent et revendiquent la reconnaissance de la culture berbère niée par le régime. Les populations kabyles rejoignent le mouvement.

C’est la naissance du Printemps berbère, fêté le 20 avril et commémoré, depuis, dans toute l’Afrique du Nord. Dix ans plus tard, 1991, des scénarios de films dialogués en kabyle sont enfin autorisés. Les tournages commencent dans l’euphorie et la mobilisation populaires.

Le présent livre raconte la naissance des premiers films kabyles : leurs thèmes, leurs esthétiques, leurs décors, les utopies des réalisateurs et, aussi, la formidable adhésion populaire qui les a accompagnés.

Ces films dévoilent une culture où les rôles des femmes acquièrent des perspectives inédites, la terre et le territoire des compréhensions nouvelles tandis que la langue découvre les dialogues de films. Ils sont un fragment de mémoire, ancrée dans l’histoire telles les racines d’un arbre mythique, qui remonte vers le monde du visible à travers le cinéma.

Latéfa Lafer est maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou (Algérie)

Table des matières

Introduction

Chapitre I : Un contexte historique improbable

L’affirmation identitaire dans le cinéma algérien

Chapitre II : Le fait cinématographique

Cinéma amazigh, cinéma algérien : une équation indéterminée

Cinéma amazigh : résistances conceptuelles

Chapitre I : La Colline oubliée

Une société hors-temps entraînée dans la guerre des puissances

Division des espaces et du temps

Chapitre II : La Montagne de Baya

Tragédie de la terre confisquée et résurgence des mythes fondateurs

Représentation mythologique et souffle épique

Résurgence des mythes

Retour au réel historique

Chapitre III : Machaho

L’archaïsme : ogre occulte dans la trame du conte

Machaho, par-delà les lieux et le temps

L’archaïsme campe un personnage occulte

Chapitre I : Du style au discours

Trois démarches distinctes

Chapitre II

De nouvelles articulations dans le cinéma algérien

La langue, la terre et les femmes

Les femmes entre stéréotypes et réalité

Bibliographie

Annexes

1980, en Kabylie, des manifestations étudiantes éclatent et revendiquent la reconnaissance de la culture berbère niée par le régime. Les populations kabyles rejoignent le mouvement.

C’est la naissance du Printemps berbère, fêté le 20 avril et commémoré, depuis, dans toute l’Afrique du Nord. Dix ans plus tard, 1991, des scénarios de films dialogués en kabyle sont enfin autorisés. Les tournages commencent dans l’euphorie et la mobilisation populaires.

Le présent livre raconte la naissance des premiers films kabyles : leurs thèmes, leurs esthétiques, leurs décors, les utopies des réalisateurs et, aussi, la formidable adhésion populaire qui les a accompagnés. Trois fictions : La Colline oubliée, élan militant et représentation sociologique de la Kabylie par Abderrahmane Bouguermouh ; La Montagne de Baya, déploiement des rites cosmogoniques ancestraux par Azzedine Meddour ; Machaho, vision anthropologique de l’archaïsme de la vendetta par Belkacem Hadjadj, émergent tour à tour sur le terrain de l’identité entre 1994 et 1997. Ces films dévoilent une culture où les rôles des femmes acquièrent des perspectives inédites, la terre et le territoire des compréhensions nouvelles tandis que la langue découvre les dialogues de films. Ils sont un fragment de mémoire, ancrée dans l’histoire telles les racines d’un arbre mythique, qui remonte vers le monde du visible à travers le cinéma.

Latéfa Lafer est maîtresse de conférences en anthropologie à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou (Algérie). Après des études en géologie marine, elle a travaillé quelques années à la Cinémathèque algérienne et s’est passionnée pour le cinéma. Sa thèse de doctorat, soutenue en 2015 à l’université Paris 8, porte sur le cinéma algérien et berbère.

11,37 €
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<p>1980, en Kabylie, des manifestations étudiantes éclatent et...
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