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Faire ressurgir tout un pan de l’histoire du féminisme, tel est l’enjeu de ce livre publié par le Réseau Féministe « Ruptures » qui, à l’occasion des 40 ans de Mai 68, avait organisé trois tables rondes. À travers la diversité des parcours se dégage une idée clé : Mai 68 est la brèche, le creuset d’où naîtra le mouvement de libération des femmes. Très vite, en effet, ces jeunes femmes, actrices et témoins de cet « évènement », éprouvent un malaise : aucune évocation de l’oppression des femmes. Quelle place peuvent-elles trouver dans le langage dogmatique des gauchistes ? Aucune. Il est donc urgent de « se libérer des libérateurs ». Héritières rebelles de Mai 68, elles vont opérer une « révolution dans la révolution ». Les témoignages recueillis dessinent des itinéraires variés, mais au fond l’un des principes fondateurs du MLF, c’est le passage d’une révolte personnelle à la prise de conscience d’une oppression collective. Par la suite, le féminisme irriguera la société. Surgissent alors d’autres questions : quels rapports avec les syndicats, les partis politiques ? Quelle solidarité avec les femmes immigrées et exilées ? …
Monique Dental et Marie-Josée Salmon partagent une trajectoire militante, un engagement fort au sein du mouvement féministe. Le Réseau Féministe « Ruptures », qu’elles animent depuis près de quarante ans, repose sur les valeurs du féminisme universaliste, de la laïcité et de la parité. Il a pour objectif de substituer à la société patriarcale une société fondée sur une égalité réelle entre les femmes et les hommes dans le domaine économique, social, politique et culturel.
Faire ressurgir tout un pan de l’histoire du féminisme, tel est l’enjeu de ce livre publié par le Réseau Féministe « Ruptures » qui, à l’occasion des 40 ans de Mai 68, avait organisé trois tables rondes. À travers la diversité des parcours se dégage une idée clé : Mai 68 est la brèche, le creuset d’où naîtra le mouvement de libération des femmes. Très vite, en effet, ces jeunes femmes, actrices et témoins de cet « évènement », éprouvent un malaise : aucune évocation de l’oppression des femmes. Quelle place peuvent-elles trouver dans le langage dogmatique des gauchistes ? Aucune. Il est donc urgent de « se libérer des libérateurs ». Héritières rebelles de Mai 68, elles vont opérer une « révolution dans la révolution ». Les témoignages recueillis dessinent des itinéraires variés, mais au fond l’un des principes fondateurs du MLF, c’est le passage d’une révolte personnelle à la prise de conscience d’une oppression collective. Par la suite, le féminisme irriguera la société. Surgissent alors d’autres questions : quels rapports avec les syndicats, les partis politiques ? Quelle solidarité avec les femmes immigrées et exilées ? …
Monique Dental et Marie-Josée Salmon partagent une trajectoire militante, un engagement fort au sein du mouvement féministe. Le Réseau Féministe « Ruptures », qu’elles animent depuis près de quarante ans, repose sur les valeurs du féminisme universaliste, de la laïcité et de la parité. Il a pour objectif de substituer à la société patriarcale une société fondée sur une égalité réelle entre les femmes et les hommes dans le domaine économique, social, politique et culturel.