Theme Settings

Mode Layout
Theme color
Choose your colors
Background Color:
Réinitialiser

.

.

Vivre sans produire. L’insoutenable légèreté des penseurs du vivant

11,37 €

Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. 

Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied.

La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?

Quantité

Table des matières

Introduction 7

Dusan Kazic :  vivre ou produire,  il faut choisir ! 17

Produire, le ver est dans le mot 18

Calculer, quantifier, mesurer :  le grand mal de la modernité 21

Est-ce bien généralisable ? 27

Quand changer de langage suffirait à changer le monde 30

Ces liens qui font tout, mais que rien ne fait 35

Travailler pour les plantes : sous l’innovation narrative, l’exploitation  38

Baptiste Morizot :  don, confiance et transfert  de puissance au vivant 43

Un sens très restreint et aristotélicien  de la production 45

Pouvoir du philosophe, puissances  du vivant 50

La contrainte productive  n’est pas prométhéenne 54

Extractivisme ou dévalorisation  du travail agricole ? 59

Sous le Verbe haut, rien de nouveau 62

Aimer le vivant  : nécessaire mais non suffisant 66

Nastassja Martin : la grande régression dans  l’indistinction du vivant 69

Le retour en forêt : un anti-modernisme très moderne  70

Se fondre dans le monde,  faute de le changer 74

Sciences et naturalisme :  jeter le bébé avec l’eau du bain  79

Quand l’Esprit sélectionne le meilleur  des mondes 82

Vers une écologie plus rustique 89

L’occultation du travail vivant : la victoire paradoxale d’ Arendt 95

Bien (se) produire :  le vrai enjeu anthropologique  et écologique 99

Un monde sans production :  le vivant rêvé des villes 99

Le travail agricole, tiers oublié entre  la ville et la forêt 101

L’expérience du Covid :  vivre sans travailler ? 103

Pour réintégrer la production dans la Cité 106

Que savoir ? Quand mesurer  n’est pas économiciser  110

Du mauvais au bon infini :  la « croissance » revisitée 116

Conclusion  Raviver la  production humaine 127

Livre
9782365124003

Fiche technique

Nombre de pages
134
Auteur
Rigoulet Vincent & Bidet Alexandra
Collection
Détox

Références spécifiques

Vous pouvez aussi vous procurer la version numérique

Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. 

Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied.

La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?

Table des matières

Introduction 7

Dusan Kazic :  vivre ou produire,  il faut choisir ! 17

Produire, le ver est dans le mot 18

Calculer, quantifier, mesurer :  le grand mal de la modernité 21

Est-ce bien généralisable ? 27

Quand changer de langage suffirait à changer le monde 30

Ces liens qui font tout, mais que rien ne fait 35

Travailler pour les plantes : sous l’innovation narrative, l’exploitation  38

Baptiste Morizot :  don, confiance et transfert  de puissance au vivant 43

Un sens très restreint et aristotélicien  de la production 45

Pouvoir du philosophe, puissances  du vivant 50

La contrainte productive  n’est pas prométhéenne 54

Extractivisme ou dévalorisation  du travail agricole ? 59

Sous le Verbe haut, rien de nouveau 62

Aimer le vivant  : nécessaire mais non suffisant 66

Nastassja Martin : la grande régression dans  l’indistinction du vivant 69

Le retour en forêt : un anti-modernisme très moderne  70

Se fondre dans le monde,  faute de le changer 74

Sciences et naturalisme :  jeter le bébé avec l’eau du bain  79

Quand l’Esprit sélectionne le meilleur  des mondes 82

Vers une écologie plus rustique 89

L’occultation du travail vivant : la victoire paradoxale d’ Arendt 95

Bien (se) produire :  le vrai enjeu anthropologique  et écologique 99

Un monde sans production :  le vivant rêvé des villes 99

Le travail agricole, tiers oublié entre  la ville et la forêt 101

L’expérience du Covid :  vivre sans travailler ? 103

Pour réintégrer la production dans la Cité 106

Que savoir ? Quand mesurer  n’est pas économiciser  110

Du mauvais au bon infini :  la « croissance » revisitée 116

Conclusion  Raviver la  production humaine 127

8,53 €
8,53 €

Dans la même catégorie